Dans un immeuble de logements des années 1960, mes clients ont acheté deux appartements : un de 55m² au sixième étage (avec une terrasse de 30m²) et un de 56m² au septième étage.

Le client souhaitait réunir ces deux logements. En tant que couple de photographes ils avaient besoin d'un appartement très peux cloisonné. Leur programme voulait deux chambres (à l'étage, 7ème) une cuisine et un grand espace de travail/séjour au 6ème étage.

Le budget étant limité, nous leur avons proposé de travailler l'espace
comme un grand loft industriel avec des matériaux bruts traités selon leur spécificité. Nous leur avons conseillé d'ouvrir une grande trémie entre les
deux étage pour permettre de récupérer sur deux niveau les fenêtres de
façade donnant sur la terrasse.
La liaison entre le 6ème et le 7ème étage étais assurée par un escalier en
acier galvanisé en caillebotis. Les deux chambres du 7ème étaient reliées
entre elles, par une grande passerelle en caillebotis acier qui servait aussi de bureau de passage.
La particularité architecturale dominante était centrée autour du volume de la cuisine salle d'eau et chambres qui visuellement était un « Œuf » en tissu,
qui en se développant sur deux étages, grâce à l'ouverture de la trémie
donnait l'idée d'une grande lampe.
Le reste de l'espace restait (au r+6) libre d'aménagement, avec
une seule cloison mobile qui servait de filtre entre la cuisine et le séjour,
mais qui pouvait aussi être utilisée comme porte de cuisine.

Les bétons et l'acier restent bruts l'électricité passe en apparent par des chemins en acier ou des tubiros en pvc. Les interrupteurs ainsi que les prises sont en applique. La « peau » extérieure de l'« Œuf » est en tissu blanc tendu sur une structure en bois. L'intérieur des pièces de l'« Œuf »est en staff.